Kélian Bailet : étudiant à Epitech Nice, il gère déjà trois sociétés !

Publié par Laetitia Guenzi, le 17 mars 2021   820

Kélian BAILET n’est pas un élève de troisième année ordinaire. À tout juste 23 ans, ce jeune azuréen accompli, gère trois sociétés sur la Côte d’Azur. Epitech retrace pour vous le parcours atypique de cet étudiant niçois qui n’a pas peur d’entreprendre.

« L’informatique n’était pas mon premier choix. »

Kélian BAILET découvre l’informatique durant le cycle secondaire, au lycée Les Eucalyptus à Nice, lors de son baccalauréat technologique. C’est en programmant son projet de fin de cursus que sa passion pour la gestion de projets, l’innovation et les nouvelles technologies est née. Il développe à 17 ans, avec son groupe de travail, une neuro-prothèse contrôlée par la pensée pour les personnes tétraplégiques.

« L’idée était de pouvoir redonner une mobilité à ces personnes, en utilisant une prothèse bio-mécanique, qui enveloppe les membres du corps. Grâce à un casque électro-encéphalographique,  nous captions des ondes du cerveau et les retravaillions pour permettre une articulation aux personnes handicapées moteurs. »


Choisir Epitech après une école d’ingénieur.

Diplômé en 2016 d’un baccalauréat en Sciences de l’ingénieur, Kélian intègre Epitech Nice, en 2018, après deux années en école d’ingénieur à Paris.

« Je voulais me former et acquérir des compétences pour me diversifier… Avec ces connaissances acquises, ma première société a très vite évolué dans les services web. »

C’est en 2016 alors qu’il a tout juste 18 ans, que Kélian entame les procédures administratives et crée sa première entreprise, Stromfy. Il commencera son activité par l’impression 3D de coques téléphoniques, vendues en ligne avec un service de personnalisation. Cependant, il reviendra très rapidement à l’informatique en programmant des sites internet.

Parce que gérer une seule activité ne lui suffisait plus, il développe en parallèle plusieurs autres sites de vente en ligne. Ces activités « B to C » lui permettront de sécuriser son activité et de se lancer concrètement dans le milieu de l’entrepreneuriat, fin 2017.

À son retour sur Nice, il intègre l’Université de Nice Sophia Antipolis, pour continuer son éducation informatique. Le programme, plus allégé, de la faculté de Sciences lui permet de développer son entreprise vers le « B to B ». Il se tourne donc rapidement vers du service aux sociétés qui lui rapportera des contrats plus conséquents. Il découvrira quelques mois après, d’une façon peu orthodoxe, l’école Epitech.

« J’ai connu Epitech grâce à un de mes anciens stagiaires. J’ai beaucoup aimé sa façon d’aborder les projets et son autonomie. Nous avons échangé sur la formation et quelques mois après, je commençais la Piscine de C. »

En 2018, Kélian intègre donc Epitech Nice. La flexibilité des horaires de travail et la pédagogie de l’école ont séduit le jeune entrepreneur qui embauchera des développeurs et des prestataires extérieurs pour l’aider à assurer la gestion de sa société, durant ses premières années.  Il sollicite régulièrement les étudiants et développe avec eux, de nouvelles opportunités et des innovations technologiques.

« Think for the future » est plus qu’une façon de penser, c’est un mode de vie qui lui permet de rester compétitif.

Très impliqué dans son écosystème, il a su se faire une place sur la Côte d’Azur et faire l’acquisition de son premier local commercial, en 2019, dans le centre-ville de Nice.

Aujourd’hui il s’accomplit avec sa première société et il s’ouvre à de nouvelles expériences professionnelles. En 2020, il crée une seconde société, une plateforme de co-pension hippique. Cette entreprise met en relation des cavaliers avec des propriétaires de chevaux. Il entreprend ce nouveau projet digital en s’associant avec Camille LEANDRI.

Ce jeune hyperactif ne compte pas s’arrêter là. Cet ancien sportif de haut niveau en gymnastique s’investit auprès de plusieurs associations et structures sociales. Il s’adjoint à son frère et se lance dans l’événementiel avec une société de location de matériel. Il souhaite également développer professionnellement des projets avec plusieurs étudiants, rencontrés à Epitech.

En effet, si la majorité des projets sont nés sur le campus niçois, certains ont pour objectif futur d’être commercialisés. Par exemple, raconte Kélian : « Notre robot intelligent « Fy », créé dans le cadre du Hub Innovation, manque encore de moyens et technologies, mais nous voulons le développer professionnellement. Il en est de même pour notre projet EIP. »

"Nous souhaitons à cet étudiant plein de réussite professionnelle, mais nous ne doutons pas qu’il saura contourner les obstacles pour mener à bien ses projets."