Conférence/Débat

Les instruments de l’astronomie, de l’Antiquité à la Renaissance

Le ciel étoilé a suscité, dans la conscience de l’homme, contemplation, rêverie, imaginaire et désir de compréhension, d’explication, de rationalisation, depuis l’aube de son apparition sur la Terre.

Quel fut le parcours de ces découvertes, quels ont été les moyens pour y parvenir ?

A travers le cheminement de la pensée, des tentatives d’organiser l’espace au-dessus de nos têtes, se sont mises en place des stratégies, mêlant dans un premier temps observations et essais de connexion avec le vécu quotidien.

Ensuite, la prise en compte et la transmission des observations entre générations d’humains a permis l’identification de phénomènes passagers ou cycliques, et a ouvert le chemin à des interprétations mathématiques. La prédiction des éclipses en est un premier exemple, après l’établissement de calendriers et le repérage des saisons, ainsi que la précession des équinoxes.

La création de cartes du ciel, le repérage des étoiles « fixes » et des mouvements planétaires, des comètes, et autres novae, la séparation des « météores » liés au climat terrestre des phénomènes purement célestes, ont suivi dans les différentes civilisations.

Il est difficile de trouver des traces directes ou indirectes de l’activité des hommes de la fin de la préhistoire, à de rares exceptions (gravures de la vallée des Merveilles, le disque de Nebra, les tablettes babyloniennes). Dès le deuxième millénaire avant notre ère, les témoignages des observations et des moyens techniques de les prendre en compte sont transmis par des textes (Chine) et/ou matérialisés par les mégalithes (Stonehenge), les alignements de menhirs (Carnac) ou les medecine weels en Amérique … Des cosmologies émergent un peu partout sur la Terre.

Et puis, tout s’accélère : Grecs, Chinois, Persans, Arabes apportent les moyens humains et les instruments de plus en plus perfectionnés pour mieux appréhender l’Univers des Cieux. La Renaissance va parachever cette phase d’observations à l’œil nu et verra l’apparition d’instruments d’optique, qui vont faire basculer l’interprétation des phénomènes célestes dans une nouvelle approche de la rationalité.

Cette conférence vous sera présentée par Serge Tricoire, professeur honoraire de sciences physiques à l’IUFM et Président de Parsec.

Des animations de médiation scientifique sur les thèmes de l’astronomie et de l’Espace vous seront proposées en première partie de soirée, avant la traditionnelle pause « casse-croûte ». La conférence commencera à 21h et sera suivie d’observations du Ciel à l’œil nu et au télescope (selon conditions météorologiques).