Médiation innovante

Quand l’école s’invite à la maison : Papa, maman, j’arrive pas à me connecter !!!

Dans le cadre du Festival des sciences sociales et des arts « Jeu de l’Oie » [1], porté par Aix-Marseille Université et intitulé pour l’édition 2020 : « Confinement(s). Tout un monde à l’arrêt ? », l’académie d’Aix­ Marseille, en partenariat avec Aix-Marseille Université et plusieurs laboratoires scientifiques de recherche [2] [3], proposent aux établissements du second degré (de la 4e à la T1e) de l’ensemble du territoire national ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative, une table ronde diffusée par visioconférence :

« Quand l’école s’invite à la maison - Papa, maman, j’arrive pas à me connecter !!! »

Cette visioconférence se déroulera le jeudi 10 décembre 2020 de 14h à 15h30. La moitié du temps sera consacrée aux questions des élèves et des enseignants qui pourront interroger directement les scientifiques par chat en ligne.
Les enseignants qui souhaitent inscrire leur classe· doivent remplir le court formulaire à l’adresse suivante :
https://bit.ly/tablerondeconfinement
Chaque enseignant, une fois inscrit, recevra le lien qui lui permettra d’accéder aux visioconférences. Il suffira, pour les suivre, d’une connexion internet et d’un simple navigateur. Aucune installation de logiciel n’est requise. Les inscriptions sont possibles jusqu’à la veille des visioconférences.

Programme du Jeudi 10 décembre 2020 -14h-15h30

TABLE RONDE

En direct du Cube de la Faculté des arts, lettres, langues et sciences humaines d’Aix­ Marseille Université à Aix-en-Provence, une équipe· de chercheurs vous propose de participer à la table ronde :

Quand l’école s’invite à la maison Papa, maman, j’arrive pas à me connecter !!!

lnsta, Snap, Twitch , Fortnite, les outils et applications incontournables des ados pour communiquer ! Au printemps dernier se sont rajoutés les plateformes Zoom, Teams, ProNote, et les ENT...
En effet, à partir du 16 mars 2020 et parfois jusqu’en juin, le confinement a entraîné la fermeture des établissements scolaires et a ouvert une phase appelée « continuité pédagogique » durant laquelle les élèves et les enseignants ont été physiquement séparés, mais en contact via des outils numériques.
Alors que certains lycées sont de nouveau confrontés à des formes d’enseignement à distance, que nous apprend l’expérience de l’école à la maison pendant le premier confinement ? Comment les élèves, les familles et les enseignants ont inventé une nouvelle façon de poursuivre les apprentissages ? Comment le travail des uns et des autres a été vécu ? Quelles ont été les difficultés ? Est-ce que la relation entre les parents, les élèves et les équipes éducatives a été transformée ? Que retenir de cette période pour penser les formes d’enseignement à distance à venir ?Retour ligne automatique
Ces vastes questions, Christine Félix, Pierre-Alain Filippi, Perrine Martin et Sophie Gebeil, quatre chercheur·e·s à Aix-Marseille Université, se les sont aussi posées. Pour y répondre ils ont construit un projet de recherche appelé .OUF (Observation des Usages numériques dans l’activité enseignante à distance à des fins de Formation). 
Dans ce cadre, ils ont réalisé trois questionnaires totalisant plus de 7500 réponses provenant d’élèves, de parents et d’enseignants entre mai et juin 2020. Dans le même temps, des entretiens ont aussi été menés.
La table ronde .« Quand l’école s’invite à la maison » s’appuie sur ce travail. La parole des chercheurs est associée aux témoignages d’élèves, de parents, d’enseignants, qui racontent la façon dont ils ont vécu l’école à distance pendant le premier confinement. Mêlant partage d’expériences et de résultats de recherche, elle ·nous interroge toutes et tous, que nous soyons élèves ou enseignants, sur la question des devoirs à la maison ou de l'utilisation des outils numériques dans le cadre scolaire.
Retrouvez les quatre chercheurs le 10 décembre à 14h pour visionner ces témoignages et discuter en direct avec eux !

L’équipe de recherche :

Christine Félix, Maître de conférences en Sciences de l’Education et de la Formation, Laboratoire ADEF. Ses recherches portent sur l’analyse de l’activité des professionnels de l’éducation et des dispositifs de professionnalisation des formations à l’enseignement, du point de vue des relations entre travail, apprentissage, formation et développement de l’activité des professionnels concernés.

Pierre-Alain Filippi, Formateur et docteur en Sciences de l’éducation et de la formation, Laboratoire ADEF. Actuellement ses travaux de recherche portent toujours sur des questions liées à l’analyse de l’activité des enseignants. D’abord au sein du projet O.U.F pour comprendre l’activité des enseignants et des élèves en contexte de confinement mais également au sein d’un collectif pluridisciplinaire de chercheurs face à la mise en œuvre de dispositifs de travail en établissements, comme le dispositif "Devoirs Faits". Son approche reste ancrée dans une perspective historico-culturelle.

Sophie Gebeil, Maître de conférences en histoire contemporaine, laboratoire Telemme. Elle se consacre à la façon dont les récits mémoriels et historiques sont mis en en ligne depuis la démocratisation du Web dans les années 2000. En tant qu’historienne du Web, ses travaux s’inscrivent aussi dans le champ des sciences de l’information et de la communication. Elle intervient dans la formation des futurs enseignants, notamment dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information ainsi que du numérique éducatif à l’Institut National Supérieur du Professorat et de l’Education.

Perrine Martin, Maître de conférences en Sciences de l’éducation et de la formation, Laboratoire ADEF. Elle a développé ses travaux de recherche depuis ces dernières années sur les questions d’apprentissage, d’innovation et des Technologies de l’Information et de la Communication. Ses travaux se situent dans le champ de l’étude du rôle des instruments matériels numériques (intermédiaires graphiques, artefacts) du point de vue des processus d’enseignement-apprentissage à l’œuvre et de leur efficacité à l’école. Son travail interroge également l’efficacité des dispositifs innovants d’enseignement apprentissage face aux spécificités de l’enseignement supérieur. Les recherches engagées visent à étudier l’impact de dispositifs d’enseignement apprentissage dans le supérieur en analysant des conditions de l’étude, et notamment les facteurs qui influencent les processus d’appropriation de savoirs en jeu.