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Visioconférences nationales « Les écoles dans l’Espace »

La région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, en partenariat avec plusieurs laboratoires scientifiques de recherche, sous le haut patronage du CNES ( https://cnes.fr/fr/), de l’ESA (https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France) et de l’ESO (https://www.eso.org/public/france/) propose aux établissements du second degré de l’ensemble du territoire national ainsi qu'au grand public, une opération de sensibilisation intitulée “Les écoles dans l’Espace”.

Le premier événement aura lieu le mardi 6 décembre 2022 à l’occasion des 60 ans de l’ESO pour découvrir les merveilles du ciel austral.

Le second se déroulera au 1er semestre 2023 et sera consacré à l’exploration spatiale. Il sera notamment possible d’avoir un dialogue en direct avec des astronautes de l’ESA

Pour les enseignants :

Ces visioconférences se dérouleront sur les créneaux des heures de cours et la moitié de l’heure sera consacrée aux questions des élèves qui pourront interroger directement les scientifiques par chat.

Les enseignants qui souhaitent inscrire leur classe doivent remplir le court formulaire à l’adresse suivante (les enseignants peuvent choisir une ou plusieurs interventions). Ils pourront le faire jusqu’à la veille de l’événement.

Chaque enseignant, une fois inscrit, recevra le lien qui lui permettra d’accéder aux visioconférences. Il suffira, pour les suivre, d’une connexion internet et d’un simple navigateur. Aucune installation de logiciel n’est requise. Les inscriptions sont possibles jusqu’à la veille des visioconférences.

Lien vers les inscriptions du mardi 6 décembre (1re journée) :

https://ppe.orion.education.fr/paca/itw/answer/s/mwlmDw0m8r/k/EcolesEspaceJ1

ou

https://bit.ly/EcolesEspacesJ1

Pour le grand public :

Cet événement sera également diffusé en direct sur la chaîne YouTube "Le rendez-vous des sciences et de la recherche" @lerendezvousdessciences via le lien https://youtu.be/FNL96HGObeg

Programme des interventions du mardi 6 décembre 2022

  10h-11h : Pierre Kervella est astronome à l'Observatoire de Paris - PSL, spécialiste des étoiles. Il travaille sur la mesure des distances des galaxies lointaines les étoiles pulsantes Céphéides. Il s’intéresse également à notre plus proche voisine stellaire, le système triple d’Alpha du Centaure, à la recherche d’exoplanètes habitables.

L’ESO, le plus grand observatoire au monde

L’ESO a été un moteur central du développement de l’astronomie depuis le sol en Europe et dans le monde. Il a permis à l’Europe de rattraper son retard sur les États-Unis d’Amérique puis de devenir leader mondial avec le Very Large Telescope. La France, membre fondateur de l'ESO est et a toujours été un acteur majeur de cette organisation européenne. Le 60e anniversaire est l’occasion de faire un point sur les grandes découvertes et avancées dans la connaissance de l’Univers réalisées avec les instruments de l’ESO.


  11h-12h : Pierre-Olivier Lagage est astrophysicien au CEA, spécialiste d’instrumentation et d’observations de disques proto- et post-planétaires et d’exoplanètes dans le domaine de l’infrarouge thermique. Il s’est impliqué à la fois dans des instruments et observations à partir du sol. Il s’est impliqué dans le JWST dès 1998 et a été parmi les quelques astrophysiciens à plaider pour la présence d’un instrument qui couvrirait l’infrarouge thermique. Une fois l’instrument accepté, il est devenu Co-PI et a conduit la participation française à Miri. Côté observations, il est en charge de la coordination des observations d’exoplanètes qui vont être conduites dans le cadre du temps garanti Miri. Il prépare aussi l’après JWST pour les exoplanètes en étant l’un des 2 Co-PIs français de la mission Ariel de l’Agence spatiale européenne (ESA) et est membre de l’équipe scientifique que l’ESA a mise en place pour cette mission. Il s’est également impliqué dans l’instrumentation et l’observation à partir des télescopes au sol et est actuellement dans l’équipe scientifique autour de l’Instrument METIS pour l’Extremely large telescope de l’ESO.

Découvrir l’univers depuis le sol et l’espace

Pour percer les mystères de l’Univers, tous les moyens sont bons. Télescopes spatiaux et télescopes au sol – chacun présente un intérêt et la combinaison des deux permet d’obtenir des données complémentaires en offrant notamment la possibilité d’observer l’univers dans l’ensemble des longueurs d’onde du spectre de la lumière. L’observation depuis l’espace permet de s’affranchir des turbulences atmosphériques et de la pollution lumineuse, mais le coût et la durée de préparation des missions sont extrêmement importants. Côté observation au sol, les progrès technologiques, notamment portés par l’ESO, permettent depuis quelque temps de corriger les effets des turbulences atmosphériques. Le développement des télescopes géants et la possibilité de faire évoluer les instruments au fil du temps sont parmi les atouts de l’instrumentation astronomique au sol.


  14h-15h : Vanessa Hill est directrice de Recherche au CNRS au laboratoire Lagrange, Université Côte d’Azur, Observatoire de la Côte d’Azur. Son domaine de recherche principal concerne la formation de notre Voie Lactée, par l’étude de la composition chimique et le mouvement des étoiles qui la composent, avec un intérêt particulier pour les étoiles les plus anciennes, jusqu'aux toutes premières étoiles qui se sont formées dans l’Univers. Vanessa Hill a été impliquée dans le développement et l’installation d’instruments pour l’ESO depuis la mise en service des quatre télescopes du Very Large Telescope (VLT) et actuellement participe à la mise en service d’un spectrographe multi-objet dans l’hémisphère nord à la Palma (WEAVE).

Elle est actuellement représentante française au Comité Scientifique et Technique (STC) de l’ESO et préside la commission ELT.

L’astronomie du futur

L’ESO, déjà à la pointe de l’astronomie au sol, est en train de construire le plus grand télescope au monde. Avec son miroir de 39 m de diamètre, l’ELT est aujourd’hui sans concurrence réelle. Il contribuera à accroître l’avancée de l’Europe dans ce domaine et apportera des éléments de réponses à de nombreuses questions de l’astronomie du XXIe siècle : exoplanètes, trous noirs, accélération de l'expansion de l'Univers, contre-parties d'ondes gravitationnelles ... autant de sujets passionnants pour les futures générations d’astronomes.


  15h-16h : Guillaume Blanchard est né en 1969 originaire du Loiret, il est astronome amateur depuis l’âge de 11 ans. Un premier diplôme de technicien supérieur en optique de précision, un second diplôme d’ingénieur en Optronique a l’ENSSAT Lannion. Plusieurs expériences professionnelles dans le milieu industriel de l’optique. Et plus de 8 ans passés à l’observatoire de Paranal. Il a également écrit deux livres de vulgarisation sur l’optique astronomique et les jumelles.

En direct de l’Observatoire du Paranal de l’ESO au Chili

Emboîtez le pas de Guillaume Blanchard et partez à la découverte du quotidien d’un observatoire astronomique perché sur les hauts plateaux du désert d’Atacama au Chili... - l’Observatoire de Paranal de l’ESO – observatoire le plus performant au monde - éloigné de tout, mais si prêt des étoiles !

Comment s’organise la vie ici ? Qui y croise-t-on ? Eh puis, comment se prépare l’ELT, le futur télescope géant de l’ESO ? Découvrez également le parcours de Guillaume Blanchard responsable du groupe optique de Paranal qui rêvait de participer à l’aventure astronomique.