Fin de mission pour le satellite MICROSCOPE : l’exploitation des données bat son plein à Géoazur

Publié par Géoazur - Membre du Réseau Culture Science Sud, le 24 octobre 2018   1.7k

Flash-back sur deux ans et demi de mission MICROSCOPE avec Gilles Métris astronome à l’UMR Géoazur(UNS-CNRS-OCA-IRD), co-principal investigateur de la mission et responsable des développements des algorithmes et des logiciels pour l’analyse des données.


- 25 avril 2016 : l'instrument T-SAGE développé par l'ONERA avec ses quatre masses de 300 à 1 400 grammes est envoyé en orbite à bord du satellite français MICROSCOPE du CNES . Le lancement se fait avec succès depuis le Centre Spatial Guyanais. Objectif de la mission : tester l'universalité de la chute libre ou "principe d'équivalence" avancé par Albert Einstein. Ce principe, qui est à la base de la relativité Générale, sera testé avec une précision 100 fois supérieure à celle réalisée jusqu'à présent.
- Décembre 2017
: Les premières données scientifiques sont disponibles et analysées ; les premiers résultats de l’expérience Microscope tombent enfin : la mesure atteint les 14 chiffres significatifs soit une précision 10 fois meilleure que l’état de l’art et le principe d'équivalence reste toujours valable !
- 16 octobre 2018 : le satellite Microscope a rempli sa mission et tire sa révérence ; il commence sa désorbitation avec un système complètement innovant qui évite de laisser des débris en orbite. Thierry Lanz et Noël Dimarcq, directeur et directeur adjoint de l'Observatoire de la Côte d'azur se sont déplacés pour cet évènement.


Après de longues années de préparation, les chercheurs Gilles Métris et Laura Serron de Géoazur, en collaboration avec l’ONERA et le CNES, ont enfin toutes les données attendues. L’objectif de pouvoir tester le principe d’équivalence avec une précision 100 fois meilleure, grâce à MICROSCOPE, est maintenant à portée d’ordinateur !

Pour en savoir plus :  Actualité Géoazur du 23 octobre 2018

Pour en savoir plus sur la désorbitation de MICROSCOPE: Communiqué de presse du CNES du 18 octobre 2018