Conférence/Débat

Conférence "Zoom sur la microbiodiversité" par Laurent PALKA (MNHN) à l'Université d'Avignon

L'Université d'Avignon propose en partenariat avec la Société d’Études des Sciences Naturelles du Vaucluse, une conférence de Laurent PALKA, maître de conférences au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris intitulée Zoom sur la microbiodiversité.

La conférence propose de se pencher sur un domaine des connaissances en plein essor et renouveau depuis quelques années, qui concerne une partie de la biodiversité difficile d’accès parce qu’elle se situe à une autre échelle que la nôtre : la microbiodiversité (virus, bactéries, archées et protistes). Non seulement on la découvre ou on la détecte de plus en plus, mais on comprend de mieux en mieux son implication dans l’évolution du vivant, dans le fonctionnement des écosystèmes et notre vie quotidienne. Nous verrons par exemple comment un petit flagellé est à l’origine de l’arbre des eucaryotes, comment les champignons sont indispensables aux tomates, comment les virus géants régulent les blooms d’algues dans l’océan, comment nous ne serions rien sans notre microbiote et comment les diatomées peuvent nous inspirer pour fabriquer nos propres matériaux. Mais auparavant, nous tenterons de répondre à la sempiternelle mais pertinente question : peut-on parler d’espèces chez les micro-organismes ?

Laurent Palka, né le 26 mai 1960 dans l’Allier, est un scientifique français. Après des études supérieures à l’université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand, il rejoint le laboratoire d’écologie générale du Muséum national d’Histoire naturelle à Brunoy dans l’Essonne, pour réaliser un DEA en 1985, puis une thèse de doctorat sur les protistes ciliés et les bactéries dans le cycle de l’azote, qu’il soutient en 1988. Il est recruté comme Maître de conférences au Muséum en 1991 pour développer la recherche sur les micro-organismes du sol. C’est le début d’une carrière qu’il va consacrer à connaître et faire connaître la biodiversité microscopique. Aujourd’hui, il consacre sa recherche à comprendre comment les micro-organismes, notamment les champignons gloméromycètes, participent à l’adaptation des plantes aux conditions contraignantes des toitures végétalisées dans une ville dense comme Paris.