Le James Webb Space Telescope n'a pas froid aux yeux...

Publié par OSU Institut Pythéas - Membre du Réseau Culture Science Sud, le 7 décembre 2017   1.4k

Successeur de Hubble et de Spitzer, le James Webb Space Telescope (JWST) est un programme de la NASA auquel participent des équipes françaises, dont des chercheurs du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM OSU Institut Pythéas/ CNRS/AMU).

Le JWST s’envolera de Kourou en Guyane Française au printemps 2019 sur un lanceur Ariane 5. Sa destination : le point de Lagrange L2 situé à 1,5 million de km de la Terre. De là, le télescope devra scruter les premières lueurs de l’Univers et traquer des exoterres pour y détecter des biomarqueurs.

Comme il est hors de question de se rendre à bord de ce télescope pour le réparer, il faut tester de façon très poussée sur Terre les instruments qui l’équiperont, et y reproduire notamment les conditions de température qui attendent le JWST. Et le test que ces instruments viennent de franchir haut la main n’est pas le moindre : on a plongé MIRIM, son imageur infrarouge, fruit du travail des équipes françaises, dans la plus grande cuve cryogénique du monde où la température est abaissée jusqu’à - 253°C.

Avant le départ, encore une étape : la Californie, où le télescope sera équipé de ses boucliers thermiques. Ensuite, destination Kourou par la mer.

Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse sur le site de l’OSU Pythéas.

Sur la photo ci-dessus, le JWST à l'intérieur de la chambre A du Johnson Space Center à Houston © NASA/Chris Gunn